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Moi Sri Lanka

Taux de change du mercure.

19 novembre 14:10.  Dans l’autobus, il fait 46000 degrés. Il part dans 90 minutes.  Je vais au toilettes du terminus.  Ça pu, vraiment.  Et ça vient de quelqu’un qui a le sens olfactif très peu développé. c’est dégueulasse.  Et puis après? on s’en fou.  J’ai mes souliers et je pisse dans un urinoir.  Je ne touche à. rien.  J’essaie de respirer par la bouche et mon besoin fût satisfait.  C’est ce qui compte non?  Si on regarde ça d’un autre angle, cest plus propre que si on faisait ça directement dans la cours du terminus.

Il fait 46000 degrés dans l’autobus.  Je sors prendre des photos.  J’essaie d’appliquer quelques conseils trouvés sur le site d’Eric Kim.  Quelques photos prises au niveau de la taille.

Il fait 46000 degrés dans l’autobus.  Mes sacs y sont.  Je ne m’en éloigne pas trop.  Je su, beaucoup. Afin de m’hydrater et d’avoir un plan B au cas où j’aurais trop envie de pisser pour attendre le prochain arrêt, j’aurais besoin d’une bouteille d’eau. Est-ce que je prends mes sacs avec moi et pars dans un de ses petits comptoirs qu’on  retrouve partout en ville, surtout dans les coins à touristes ou achalandés?  Est-ce que je laisse mon gros sac seul afin de “réserver” mon(mes) sièges que j’aime bien au risque de me faire voler?  Depuis mon arrivée, je sens que la très grande majorité des sri lankais est digne de confiance.  Je pourrais aussi attendre et espérer qu’un vendeur passe dans l’autobus, tel un vendeur de hot-dog au baseball où un vendeur de bière au hockey. Je pars m’acheter une bouteille d’eau.  Je discute avec le vendeur fort sympathique.  Il porte un beau polo Lacoste, mais pas Lacoste Le crocodile est plus sympathique.  J’aime bien discuter avec lui, mais moins ne pas avoir mon sac sous les yeux.  Je raccourci donc la conversation.

Il fait chaud dans l’autobus. on part bientôt.  Je suis tout trempe.  Mais j’y reste car ça commence à se remplir.

Il fait 46000 degrés caliss.  C’est ça qui arrive quand tu veut comprendre l’Autre, que tu essaies de faire comme eux.  Ça me coûtera probablement 3$ pour 7h de suage.  Dire qu’à 14:00, il y avait un autobus avec l’air climatisée.  Je l’aurais pris, mais juste pour arriver plus tôt à Colombo.  Seulement pour ça hehehe.

Il fait tellement chaud dans l’autobus que je fusionne  avec le banc en cuir.  J’espère qu’on arrivera à me séparer de mon nouveau frère siamois à l’arrivée.

C’est parti. 7 heures de musique d’ascenseur sri lankaise.

Le pire dans tout ça, c’est que ce n’est qu’un avant-goût de mon séjour en Asie du Sud-est.  Il fait pas SI chaud : seulement 46000 degrés

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Moi Sri Lanka

Une trop grosse bouchée

Vous m’avez dit fou. Vous aviez en partie raison.  Je dirais plutôt que j’ai été stupide.

 

Mon raisonnement était pourtant bon : J’ai tellement d’expériences m’ayant préparées à ce voyage que je ne peux que réussir.

 

Je m’explique :

 

1-Avec les Cadets de l’Armée, j’ai dormi en foret avec les insectes, je me suis lavé dans une bassine avec de l’eau froide, j’ai dormi dans des dortoirs, j’ai appris à travailler dans diverses conditions climatiques et avec des lacunes de sommeil.

 

2-Avec CouchSurfing, j’ai connu des gens de plusieurs pays, plusieurs cultures.

 

3-Avec le travail, j’ai atteint un niveau d’anglais suffisant pour communiquer avec une très grande quantité de gens, j’ai apprivoisé l’avion.

 

4-Avec mes nombreux déménagements, j’ai appris à ne pas m’attacher à mon toit ni à mes choses.

 

5-Avec mes années en France, j’ai appris à me déraciner, à recommencer à zéro (ou presque), j’ai appris ce que c’est d’être (ou de se sentir) seul, j’ai appris les problèmes physiques du décalage horaire, j’ai appris à visiter des pays étrangers.

 

Ça c’est la théorie, et séparément.

Là où le bas blesse c’est que lorsqu’on met tout ces éléments ensemble et que c’est sur la durée, c’est l’enfer.  Je dis durée car ce ne sont pas des vacances limitées dans le temps.  Je ne peux pas me dire : « N’abandonne pas, c’est bientôt terminé ».  Je DOIS surpasser cet état de difficulté.

 

1,3 et 5-Je suis parti le vendredi soir et je suis arrivé le dimanche matin.  Pendant le week-end, j’ai dormi environ 2 ou 3 heures dans l’avion.  Le décalage horaire de 10h30 m’a rattrapé un peu en retard.  La première journée, j’étais tellement excité que j’ai été porté par l’adrénaline.  Je crois que j’ai réussi à ne pas dormir la première journée, mais je ne suis pas certain.  Pendant la nuit, j’ai dormi par petits moments, pas très bien.  J’ai été piqué à plusieurs reprises par les moustiques.  La journée suivante je me suis senti très fatigué en milieu d’après-midi et je n’ai pas été capable de résister lorsque Kevin m’a dit qu’il voulait faire une sieste.  Je me suis réveillé tellement perdu.  J’ai eu du mal à réintégrer la réaliste.  Sa mère s’en est rendu compte car elle me demandait toujours si ça allait, si la nourriture était à mon goût.  Elle sentait que quelque chose n’allait pas.  La nuit suivante, lever à 4h45 (am) pour aller prendre le bus pour visiter Kandy et Sigiriya (finalement je ne me suis pas rendu à Sigiriya).  Manque que sommeil intense.

 

1-Pour ce qui est de la température, c’est simple.  C’est la canicule du Québec tout les jours.  30-32 avec un taux d’humidité très élevé.  C’est lourd, c’est collant.  En ajoutant à cela écran solaire et chasse-moustiques, je suis franchement dégueulasse en permanence.  Il y a un bon côté à cette température : en journée, l’eau froide gardée dans un réservoir dehors, en hauteur, devient tiède.  Après la douche, je me sens propre 2 secondes car je remets du chasse-moustiques et ce, même pour me coucher : ark.

Les lit sont tellement humides.  Pour vous donnez une petite image, imaginez dormir sur une éponge géante saturée d’eau.

 

2-Pour les petits gestes du quotidiens, j’étais très nerveux de vexer les familles chez qui j’étais.  Pour l’instant, je pose l’hypothèse que la culture bouddhiste y est pour quelque chose dans la simplicité d’adaptation.  Chaque fois que je fais part des craintes que j’ai d’offenser ou d’agir de manière inappropriée, on se moque de moi.  J’ai donc commencé à prendre des initiatives.  En général ça va, mais vous auriez du me voir quand ceci m’est arrivé.

 

3-Je ne suis pas très surpris par les difficultés de langues.  Je ne comprends pas tout et je ne m’exprime pas bien.  Sur ce dernier point, j’ai réalisé que je devais changer d’approche.  Un des problème que j’ai à m’exprimer est que je n’ai pas suffisamment de vocabulaire et que je me trompe de temps de verbe parfois.  Cependant, ce n’est pas l’aspect le plus important.  Dans la communication, il y a (au moins) 2 acteurs.  Celui qui émet, et celui qui reçoit.   J’ai le défaut de me concentrer sur moi-même alors qu’en fait, même si j’améliore mon vocabulaire, ça aura peu d’influence positive sur ma rencontre avec l’Autre puisque son niveau d’anglais sera fort probablement trop bas pour comprendre les mots trop complexes ou rarement utilisé.  Il faut donc que j’apprenne à parler lentement, clairement et simplement pour communiquer avec l’Autre.  L’anglais plus développé sera utile pour coucher avec des voyageuses par exemple.

 

4-Je ne possède presque plus rien.  Seulement un sac à dos.  Malheureusement, je réalise que j’y tiens plus qu’à tout ce que j’ai déjà possédé auparavant.  Mon premier voyage en autobus, le chauffeur voulait que je mette mon sac sous le bus.  Il n’en était pas question.  J’ai préféré l’avoir sur moi pendant les deux ou trois heures de voyage.  À la fin je n’avais plus de sang dans les jambes, mais j’avais « mon précieux » avec moi et ça me rassurait.  J’appréhende mes premières journées en « guest house » où il n’y aura probablement pas d’endroit pour le verrouiller lorsque je sera à l’extérieur.

 

5-J’étais parti confiant, en me disant qu’avec internet et de l’argent, en cas de pépins, c’est toujours impie de trouver un moyen de transport ou un hôtel où dormir.  J’étais tellement loin de la réalité.  Le frère de Kevin, lorsqu’il m’a entendu dire ça lors d’une de mes 2 premières journées à dit à Kevin que j’étais un peu trop confiant.  Il avait tellement raison.  Par exemple, je devrais partir demain pour Trincomalee.  Je ne sais pas le numéro de l’autobus ni l’horaire pour m’y rendre.  Une fois sur place, je peux toujours chercher un endroit pour dormir, mais il y a tellement de choix douteux que je voulais jeter un oeil sur internet avant de partir.  Robert m’avait donné le nom d’un endroit mais rien à faire, je ne le trouve pas sur Google Maps.  Je le trouve sur TripAdvisor, il y a un truc d’écrit dans la zone d’adresse, mais impossible de cliquer dessus pour ouvrir la carte (comme on fait habituellement).  Si j’entre manuellement dans Google Maps, je n’obtiens rien non plus.  J’essaie d’entrer le nom de 2 ou 3 « guest houses » dans la zone de recherche, et au lieu de me dire qu’il ne trouve pas, il me pointe au hôtel de luxe dans le coin.  Bizarre.  Ça doit leur coûter très cher ce genre de promotion.  Je voulais quelque chose de relaxe, pas trop déstabilisant avec un minimum de confort : lit, moustiquaire de lit, ventilateur, toilette privée (peu importe le type) et wifi pour recharger mes batteries.  Malheureusement, je ne peux pas vraiment chercher à l’avance et tout ce que je trouve c’est des « guest houses » normales (donc pas tout ce que je cherche), ou des hôtels de luxe à 300$ la nuit.  Vous me direz : «  Mais Michaël, tu es si stupide, tu n’as qu’a demandé au gens sur place, ils t’aiderons. »  Oui et non.  Ils connaissent tous quelqu’un dans leur entourage qui a une « guest house » et ils te la recommanderont chaudement et c’est toujours près de tout, confortable, pas cher, etc.  Ils sont très gentils, mais pas très objectifs.

 

Je sais que ce message est long et décousu, mais c’était mon état.  Déprimé, paniqué, fatigué.  Je n’ai pas été capable d’écrire tout ça sur le coup car j’avais trop de difficulté à me concentrer.  Tout mes autres articles ont été écrits d’un seul jet, le plus près possible de la situation ou de l’émotion.  Celui-ci est chiant et j’avais hâte de le publier.  En fait je mens, je ne voulais pas le faire car je savais qu’il serait mauvais à plusieurs niveau.  J’ai seulement conserver le brouillon par souci de ne rien jeter.  Maintenant que je vais mieux, je tiens à conserver ce bout important de mon voyage.  Pour moi, et aussi un peu pour les futurs grands voyageuses/voyageurs qui me lisent.  Je n’étais pas préparé mentalement à cet état de panique (peut-on vraiment l’être).  J’étais tellement convaincu d’être fort mentalement, d’avoir suffisamment de bagages d’expériences pour m’adapter relativement facilement.  On tombe de plus haut dans ce temps-là.  Un grand coup d’humilité en pleine face.

 

J’ai médité pour essayer de me recentrer et de voir plus clairement la situation.

En parallèle (je sais, c’est pas bien de faire autre chose que la méditation, mais l’urgence de la situation l’obligeait), grâce à internet, j’ai discuté avec des personnes clés.  Sans elles, j’aurais probablement pris des décisions dans un mauvais état d’esprit (pas nécessairement mauvaises car certaines d’entre elles restent dans mon esprit.  Des scénarios différents que celui envisagé initialement).

 

Je n’ai jamais, une seule seconde, penser à ne pas partir.  Jamais j’ai eu un doute.  Pas une fois.  Je devais partir.

 

Ce fût tout un choc lorsque, pendant ma première semaine, la possibilité d’abandonner m’a traversé l’esprit.  J’étais vraiment au fond du baril.

 

Lorsque je suis enfin redevenu moi-même, cet être zen que vous connaissez, j’ai découvert que mon sac à dos était infesté de fourmis.  Peu d’entre-vous le savez, mais je n’aime vraiment pas les insectes sur mon corps.  J’ai failli rechuter.  Mais j’ai plutôt tout sorti du sac, secouer un peu le tout et accrocher mon sac.  Je suis allé dans le lit, sous le moustiquaire et j’ai travaillé sur mon blog en ignorant ce que mes petites amies étaient entrain de faire.  Pendant ce temps, j’ai discuté avec un ami qui m’a dit qu’il a dormi pendant un an avec des coquerelles (cafards) qui lui parcouraient le corps la nuit.  Ça m’a beaucoup aidé à relativiser mon petit problème de fourmis.

 

J’ai tellement de chance de connaître des personnes aussi merveilleuses.

 

Merci les amiEs

 

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Moi Sri Lanka

Excuse moi Sri Lanka

J’ai mal planifier le début de l’histoire.  En fait, maintenant que j’y pense, c’est faux, je t’ai négligé.  Je suis triste de le réaliser pendant que je suis en toi.  C’est un grand manque de respect.  J’avais prévu passer 2 semaines avec n’importe laquelle d’entre vous avant le mariage pour prêt physiquement lors de la cérémonie.  Tu es donc en quelque sorte celle qui me sert à prendre de l’expérience.  Je ne peux faire autrement que de penser à mon ami FSP (que j’espère revoir à mon retour) qui a été utilisé de la sorte et je suis profondément désolé pour toi Sri (ça ne te dérange pas que je t’appelle par ton petit nom ?).

 

Je dois penser à moi.  Pour le moment, la vie sur la route est ma réalité.  Je rencontre des amis éphémères.  Certains ont des tendances de touristes, mais ils sont définitivement voyageurs.  Cependant, contrairement à moi, ils sont là pour un court moment et essaient d’exploiter au maximum le temps passé avec toi.  Ils ont le luxe de rentrer bientôt dans le confort de leur pays d’origine et de pouvoir se reposer au travail ou à l’école.  On revient toujours crevé de ses vacances.  On voudrait toujours avoir une semaine de vacances après ses vacances non ?

 

Moi, je n’ai pas ce luxe.  Malheureusement, j’ai un temps limité avec toi ma belle, mais je ne peux te parcourir à ma guise.  Si je t’écoute, te sens, te goûte, te regarde et te touche dans tout les sens, dans l’état où je suis arrivé, je ne survivrai pas aux autres aventures que j’aurai inévitablement avec tes pairs.  Tu sais, tu n’es pas la seule de qui j’ai le goût.

 

Je te connais à peine, mais je sais déjà que tu me comprends.

 

Je t’aime

 

Michaël

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Rigolons Sri Lanka

Le courant passe

Il y a plusieurs types de prises électriques (fiches).  Je ne m’étais pas vraiment renseigné sur celui d’ici car j’ai un adaptateur qui devrait faire partout (ou presque).  Chez Kevin, elle pendait, mais elle pouvait avoir en elle tout les types de mâles.  Chez Iresha, Il y a 3 trous ronds.  J’ai tenté d’en remplir 2 (à la manière européenne) et c’était si intense, que les fusibles en ont sauté dans toute la maison !  Le noir complet.  Il faut dire que les normes électriques ne sont pas les mêmes partout.

 

Je ne savais plus où me mettre.  J’étais tellement gêné d’avoir fait sauter le système électrique de la maison.  J’espérais que ça passe inaperçu (oups c’est impossible), ou bien qu’on ne sache pas que c’est de ma faute.  Malheureusement, j’entends Iresha me demandé : « Michaël, est-ce que tu as mis quelque chose dans mes trous ? »  Bon, ok, je ne devrais pas mettre de guillemets car ce ne sont pas ses mots exacts, mais vous comprenez le principe héhéhé.

 

Je me suis excusé cent fois.  Mais elle riait.  Elle était habitué et elle a simplement changer l’angle de pénétration, donner des petits coups, bouger différemment et tout est revenu à la normale.  Elle a de l’expérience cette Iresha.

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L'Autre Sri Lanka

Fierté

En montant vers Cave/Rock Temple : Plein de vendeurs.  Ils ne nous dérangent pas trop car un touriste ne veut pas s’encombrer pendant la visite. Logique.

En sortant par contre, c’est autre chose.
Pendant la descente, ils ont plein de techniques. J’ai habité Paris, j’en ai vu des gens en vouloir à mon argent. Et pourtant, ils étaient bons et/ou j’étais faible. J’essayais de leur faire comprendre qu’avec ma vie nomade (sac à dos), je ne peux pas acheter d’objets encombrants. Pourtant, ils continuent. Un d’entre eux m’a accompagné dans la descente et ce, jusqu’au pied du rock.  Il a tout essayé. Il a failli me faire pleurer (Ok, c’était une période où j’étais très faible émotivement).  Il m’expliquait qu’il vendait ça pour faire vivre sa famille. Rien de bien original, mais ça marche. Surtout quand tu lui a dit précédemment que tu es québécois (j’ai probablement dit canadien, mais il ne faut pas le dire. J’ai une réputation à maintenir). Il me fait sentir mal d’être si riche et si séraphin (radin).

À la fin, je voulais l’aider, mais pas du truc donc je lui ai offert un billet sans rien acheter et il a refusé!!

J’ai lu la fierté dans ses yeux.  Il est un honnête vendeur et ne veut pas de ma pitié.

Toute une gifle.

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Rigolons Sri Lanka

Ah ces français!

Ceux qui me connaissent bien savent que je suis très sociable.

Ceux qui me connaissent très bien savent à quel point je suis mal à l’aise d’aborder un inconnu. C’est d’ailleurs une des choses que je veux améliorer pendant mon voyage.

Aujourd’hui, au Golden temple, il faisait très chaud et j’ai pris une pause en montant. J’ai donc vu plusieurs touristes passer.

Un groupe familiale français s’est arrêté près de moi pour attendre les moins rapides de leur groupe.

J’ai hésité longtemps avant de les aborder. Une d’entre eux était un peu en retrait (donc je ne la dérangeais pas pendant qu’elle discutait). Je lui ai dit, en français, une phrase affirmative (dont j’ai oublié la teneur).

Je suis resté stupéfait de l’entendre me répondre : “Yes” !

Elle a vraisemblablement cru que je lui avais lancé une phrase dans une langue qui lui était inconnue.  J’avais oublié à quel point les français sont mauvais avec les différents accents francophones. Hehehe. Je vous aime, amis français.

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Rigolons Sri Lanka

Vicieux le moine

Désolé, je n’ai pas été assez vite pour prendre la photo.

J’étais assis pour prendre un pause à l’ombre au Golden/Rock/Cave Temple et c’était trop drôle de voir le jeune moine, en habit orange, croiser cette jeune femme.

Son corps continua d’avancer, mais son cou et ses yeux n’ont quitté cette généreuse poitrine du regard. 

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astuce Sri Lanka

Écran solaire

Ne pas oublier d’appliquer quand on est près de l’équateur (et blanc comme un drap).  On cuit en minutes et non en heures.

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Bouffe Bouffe maison Sri Lanka

Premiers repas

Selon mes lectures, voici quelques trucs que l’on ne doit pas faire en voyage en Asie :

-Boire l’eau du robinet
-Manger de la nourriture seulement sauf si elle est très bien cuite pour tuer les éléments nocifs.
-La viande est suspendue dehors au soleil donc consommer en connaissance des risques.
-Boire du lait en cas de doute avec la fabrication ou l’entreposage.

Mes premiers 16h de voyages :

-Préparation pour le (petit-)déjeuner : Laver les mains dans avec l’eau du robinet et du savon.

-Un excellent (petit-)déjeuner composé de riz au lait, d’une mélange rouge d’épices style sauce piquante mais très consistante et une autre substance dure mais gluante et surtout très sucrée. Ils m’ont apporté une cuillère et une fourchette, mais j’ai insisté pour manger comme eux, avec les mains. Il s’agit de mélanger avec les doigts le riz gluant avec le truc rouge. Comme c’est assez épicé (lire pimenté), le truc sucré est intéressant et la mère m’apporte un verre d’eau de la carafe. J’émets un petit commentaire comme quoi on me dit de ne pas boire l’eau et on me rassure en me disant qu’il n’y a pas de danger, que l’eau à Colombo est très propre. Ne voulant pas les offenser, et ayant très soif même si je sais que l’eau ne change pas grand chose à la chaleur que je ressens dans ma bouche, je bois l’eau. Et tant qu’à en avoir bu, je me sers un second et un 3e verre. Ça parait facile de manger avec ses mains (sa main en fait), mais c’est pas si simple sans faire de dégât sur la table ou dans sa barbe. On m’explique que le secret c’est de bien utiliser son petit doigt. J’ai le droit à une mini-banane après mon repas. Elles poussent partout et sont très bonnes et très sucrées. On termine ça en se relavant les mains.

-Pour diner (déjeuner pour mes amiEs françaisEs) :
Lavage de mains, puis plusieurs plats sont disposés sur la table (Il manque un ou 2 plats et le riz sur la photo).

diner avec Kevin

Un des plats contient du poulet avec de la sauce et un autre une salade avec des légumes crus (style oignons et chou). Comme au matin, on mélange avec sa main et on mange avec celle-ci. Leur nourriture est tellement goûteuse. Un peu piquante mais tellement bonne. Quelques verres d’eau du robinet pour faire passer ça. Une petite banane et le truc sucré gluant comme dessert. Devinez quoi : on se lave les mains après le repas. J’ai besoin de continuer de le préciser ?

Pour les 2 premiers repas, J’ai demandé et on m’a confirmé qu’il s’agissait de repas quotidiens ordinaires. Rien de spécial pour honorer ma présence.

-Pour souper (diner pour les français. J’ai besoin de continuer de faire la traduction ? Même si vous répondez oui, tant pis pour vous, j’arrête. Forcez-vous un peu) :

Repas spécial !

Chili

J’ai été surpris car ça ne ressemblait pas, mais pas du tout à ce que je croyais que ça serait. Sur la table, une assiette de petites crêpes, une assiette d’un mélange vert et probablement le reste du poulet avec sa sauce du midi.

On me dit que le chili est le mélange vert. Ingrédients séchés au soleil dans des bacs avec un fond de papier journal je crois. Je n’ai pas vu les ingrédients mais la mère les a mis sur le mur devant la maison pendant que je discutais avec Kevin devant la maison.

On mets du chili dans l’assiette avec un peu de sauce qui accompagne le poulet à côté, on prend un bout de crêpe avec la main on attrape une bouchée de chili avec le bout de crêpe (qui prend une forme de cloche rempli de chili) et on trempe le bas de la cloche dans la sauce du poulet. C’est pas mal piquant. Je tousse un peu, mais c’est délicieux. Je prends des plus petites quantités de chili avec ma cloche de crêpe et ça va mieux. Encore plusieurs verres d’eau.

Comme vous l’avez probablement constaté, je n’ai pas très bien respecté les consignes de prudence. J’espère que tout ira bien demain.

Au plaisir

PS: J’ai lu après mon premier ou 2e repas que 80% de la population Sri Lankaise avait accès à de l’eau propre et que 88% y aura accès en 2015 et 100% en 2020. Vraiment exceptionnel pour un pays en développement.

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L'Autre Moi Photos Qatar

Confusion

Je vois l’Autre partout.  Je sais que je suis ouvert d’esprit, mais je suis aussi féministe.  Ça me fait mal au coeur de voir un homme, chemise trop ouverte, asseoir sa famille dans la rangée devant moi.  Je me sens ainsi car sa femme est voilée.  Pas voilée, cachée plutôt.  La fente de sa cagoule est si étroite que je ne peux pas lui voir les yeux.  Je suis ouvert, j’essaie (et réussi la plupart du temps) à ne pas juger l’Autre, mais ça j’aime pas. Pas du tout.  Je l’avoue, je le juge.  Lui plus qu’elle.  Ça me renvoie une image de domination, de dureté, d’intransigeance.

 

J’essaie de ne pas y penser.  Je continue à améliorer mon blog avec une connexion internet extra-supra-lente.

 

En face de moi, directement en face de moi, je vois une chaise roulante s’immobiliser.  J’y porte attention.  Il s’agit d’une petite fille.  Un beau gilet rose.  Elle semble très handicapée.  Un coussin en « U » comme j’utilise pour dormir en avion lui retient la tête.  Elle est molle.  La bouche ouverte, les yeux fermés ou mi-clos, sa tête et son torse tombent régulièrement.  Un adulte vient l’attacher délicatement avec un foulard pour qu’elle cesse de tomber vers l’avant.  Je perçois toute la tendresse du monsieur.

 

Je lève les yeux et qui vois-je ?  Le mari de la femme cachée !  Celui que je jugeais 5 minutes auparavant.  Je ne sais plus que penser.  Trop de confusion, pas assez de sommeil.  Je pleure.  Pourquoi, je ne sais pas trop, je suis confus.

Je suis parti entre autre pour ça.  Découvrir l’Autre et essayer de le comprendre mieux.  Ça débute bien.

 Confusion