Je sais, je sais. L’hiver québécois a été rude et vous êtes un peu susceptibles à ce sujet. Mais je m’en fous car comme je peux le constater avec les élections, vous avez la mémoire courte et même si je vous fais chier aujourd’hui, à mon retour vous allez me recevoir à bras ouverts.
Category: Moi
Si tu es celui que tu prétends, tu me pardonneras de te laisser sans un aurevoir, sans un mot ou même un signe. Tu penseras peut-être que je t’abandonne. Si tu es bel et bien mon frère, tu comprendras que quelque chose de grave m’est arrivé pour que je parte comme un coup de vent. Tu comprendras que je t’aimais et que ça me fait souffrir de te laisser sans explication.
Sinon, tu comprendras encore mieux. Tu auras compris que je ne suis pas ce tourisme naïf à qui on peut faire faire ce que l’on veut à coup d’hospitalité, de lift et de délicieux chaï. Au premier regard, je ne t’ai pas fait confiance mon frère. Mais je suis capable de passer outre cette tendance à catégoriser les gens selon la première impression. Je t’ai laissé une chance de me prouver que je pouvais te faire confiance. Tu as été parfait. Tu m’as fait douter de mon instinct, de ma capacité à lire l’âme des gens en quelques secondes. Pour la première fois, j’étais convaincu que ma première impression avait été fausse. Je t’ai laissé entrer dans mon intimité.
Je t’aime.
Je pars avec le doute au coeur. Une partie de moi reste auprès de toi mais l’autre se sent violée. Je n’arrive pas à y croire. Je ne veux pas y croire. Ça me fait trop mal de penser que tu aies pu me trahir de la sorte, que tu aurais pu m’attirer dans ce coin sombre pour que ton ami me poignarde. C’est impossible. Si j’accepte l’idée, ça voudra dire que mon propre frère m’aura fait tuer pour une poignée de billets. Je refuse d’y croire.
Pardonne-moi mon frère, mais les preuves sont trop importantes et nombreuses pour les ignorer. Et surtout, elles confirment mon instinct qui ne s’était jamais trompé avant toi. S’il se trompe à l’avenir, je verserai une larme en pensant à mon frère indien, perdu à jamais sur la base d’un malentendu.
Je te le promets.
J’ai lu cette expression sur plusieurs blogs. On me l’a dite plusieurs fois en personne. J’ai gardé ça en tête sans trop comprendre ce qu’ils voulaient dire.
Se perdre… Encore aurait-il fallu que je me sois trouvé un jour pour pouvoir me perdre pensais-je à l’époque.
Maintenant, je réalise ce danger. Je n’arrivais pas à mettre des mots sur ce que je ressentais. La principale raison de mon manque d’inspiration pour le blog. J’étais en train de me perdre.
En ce moment, je comprends que bien que ceci soit assez universel pour les grands voyageurs, le fait que je sois parti avec plusieurs idées, sans but précis me met encore plus à risque. Lors de ma retraite de méditation de 10 jours (sans communication), j’ai réalisé des choses. Je sais que plusieurs d’entre vous attendiez des commentaires de ma part sur ces 10 jours Désolé. La plus grande constatation de cette retraite est que chacun en fait une expérience personnelle qui est très différente de son voisin de méditation. Il y a peu de choses qui soit suffisamment universelles pour pouvoir les partager. Et c’est la même chose pour le voyage.
Je comprends maintenant pourquoi tant de blogs sont plutôt technique plus qu’introspectif. Un tourdumondeux que j’ai croisé, dans un tout autre contexte, m’a parlé de l’étape du feu où tout le monde passe un jour. Vous avez beau dire à vos enfants que le feu ça fait mal, que c’est trop chaud, que ça brule, tant qu’il n’y a pas touché, tant qu’il ne s’est pas brulé, il ne saura pas vraiment. Si je vous dis ça, c’est bien humblement. Tant de personne m’ont mis en garde et pourtant, je n’ai compris réellement qu’une fois perdu, ou sur le point de.
Ça me fait réaliser qu’un de mes buts secondaires de ce blog, qui est d’informer, de préparer ne serait-ce qu’une personne de mon entourage à partir en voyage, est louable, mais peu réaliste. J’ai beaucoup d’expériences qui font en sorte que je me sentais prêt à partir pour ce voyage. La majorité des gens qui sont partis ou qui partiront n’ont pas ce bagage. Mais ils en ont d’autres, ils n’avaient pas le même âge que moi, n’étaient pas parti dans le même but. Ils trouveront ridicules certaines de mes difficultés, et en auront d’autres que je trouve comiques.
Comme l’a dit mon ami Sylvain (qui me filera sa source si ce n’est pas de lui) : “L’universalité de l’unicité de l’expérience humaine”. Je vais tenter de continuer à me mettre à nu (expression entendu auprès d’un tourdumondeux frileux). Car à défaut de pouvoir vous préparer à une telle expérience, vous semblez apprécier ce striptease et il me permet d’extérioriser ce que je ressens et j’aurai beaucoup de plaisir à me relire dans quelques années.
Sur ce, je vous laisse avec une citation qui représente plutôt bien ce que je ressens en ce moment.
«Il y a, dans le voyage, cette alliance du plaisir et de la frustration, liée à l’impossibilité de connaître le monde dans sa totalité. Le voyage est certes formateur du jugement, mais il est une errance… Il porte en son sein un danger, d’autant plus grand que le but est élevé, celui de se perdre au lieu de se trouver.» – Lasseur
Voici de quoi à l’air le mien. J’essaie de ne pas y penser, mais c’est impossible. J’ai passé mon anniversaire immobile et silencieux. C’était étrange, amusant plutôt. Mais pour moi, le temps des fêtes est très différent de mon anniversaire. C’est une période de festivités, de plaisirs en famille.
Je suis très chanceux d’avoir des familles aussi géniales. Une personne m’a dit qu’elle n’avait pas d’amis et que ça ne lui manquait pas du tout car cette personne trouvait parmi ses frères, soeurs, neveux, nièces tout ce qu’on peut retrouver avec des amis. J’ai réalisé que c’est vrai pour moi aussi.
Mais en plus, j’ai des amis formidables. Mes 4 mois au Québec m’ont fait réaliser tout ça. Je suis privilégié, mais ceci rend mon voyage beaucoup plus difficile. Pour la première fois de ma vie, je ressens l’ennui. Pas l’ennui dans le sens de s’emmerder, mais plutôt que chaque fois que je suis face à une situation difficile, je pense à tout le plaisir que je pourrais avoir avec mon entourage.
En ce moment, je suis assis en autobus entre Bangalore et Goa. Un voyage de plus de 12 heures. J’avais prévu être dans le train, dans une couchette presque confortable.
Le désavantage de ne rien prévoir est que tu arrives parfois à la gare de train et fais rire de toi par la dame car il n’y a plus de place sur le train que tu veux prendre, et ce, pour des semaines. Oups, ils ont aussi des congés de Noël en Inde. Et 1.2 milliard de gens qui voyagent en même temps, c’est le bordel.
Je suis débrouillard, je prends mon téléphone et cherche des bus. Je n’arrive pas à payer sur internet avec mes deux visas. Après quelques heures de surf sur les.sites de réservation de billet et d’appels infructueux, je fini par trouver un site qui fonctionne, mais il n’y a pas d’autobus qui va où je veux (Gokarna). Pas grave, j’irai ailleurs (Goa).
Souhaitez moi bonne chance pour trouver une endroit pour dormir pour ce 25 décembre bien particulier.
Bien entendu, je vous souhaite d’excellentes fêtes et profitez bien de votre compagnie.
Je vous aime
À bientôt
Michaël
Ça fait plusieurs années que je veux aller en Inde et j’y suis enfin.
J’y suis arrivé à 20h05 le 22 novembre 2013. Enfin, je suis en territoire indien à 20h45 car l’intérieur de l’aéroport est plutôt un genre de zone internationale. 20h45, c’est 45 minutes plus tôt que l’heure à laquelle Surjeet a demandé un taxi. Je suis chanceux. Un taxi avec une pancarte sur laquelle sera écrit mon nom. Il est gentil comme ça mon ami Surjeet. Malheureusement, l’accueil indien m’a surpris. Après quelques passages infructueux parmi les conducteurs de taxi avec des pancartes, je me suis assis par terre, contre le mur de l’aéroport. Devant moi, des barrières avec toutes les pancartes avec des noms. Un gentil indien (ils ont l’air gentils ces indiens avec leur grosse moustache) avec une fusil mitrailleur me dit que je ne peux pas rester là. eeeeeeee. Je lui explique que j’attends un taxi. Il me réponds que je peux attendre à l’extérieur des barrières. Je lui rétorque que si je suis derrière celles-ci, je ne serai pas en mesure de voir mon nom puisque je serai derrière les pancartes. Il n’est pas content, mais ma logique est imparable. Il revient me voir plus tard pour me mettre de la pression. Il n’est pas content quand je lui dis que le taxi est prévu pour 21h30. Pendant ce temps, j’aimerais entrer pour demander une information au guichet touristique qui est à 10 pas de la porte. Oh! Ça non par contre! Il s’agit d’une porte de sortie! Je lui explique que je le sais bien, que j’en suis sorti il y a quelques minutes. J’ai seulement oublié de poser une question à la dame. Désolé ti-gars, j’ai été gentil avec toi, mais ne pousse pas ta chance.
Je fais des rondes chaque 5 minutes pour voir si une nouvelle pancarte ne serait pas apparue.
Il y a bien sûr des hommes derrières ces pancartes, mais je ne les vois pas, je ne les vois plus. Certains sont là depuis plus longtemps que moi. Ils espèrent que je sois le nom de leur pancarte. Je leur envoie des visages de compréhension au début, mais j’arrête. J’ai assez de mes problèmes. Je stresse car je n’ai pas vu mon nom et il est 21h30.
J’essaie d’envoyer un SMS à Surjeet avec mon numéro sri lankais sans succès. J’en ai pourtant pitonné beaucoup des options pour que ça fonctionne.
L’heure est passée, je n’ai pas de moyen de communication, je suis seul en Inde et j’ai un nouveau militaire armé qui veut que je parte.
21h45, je trouve un autre guichet d’information dehors. Celui-là est accessible. Je vais demander à la dame où je peux téléphoner. Elle me pointe une cabine téléphonique plus loin. J’y vais, mais arrivé sur place, je réalise qu’il n’y a pas de téléphone dans la cabine !!! Je reviens vers la dame pour lui dire et elle me fait un signe de tête indien très facile à comprendre. Il veut dire : Désolé mon gars, je ne peux pas t’aider.
Je retourne faire des rondes. Toujours avec mes 2 sacs à dos. Je fais des rondes de pancartes. Une des pancartes est vide. Je regarde le chauffeur. Sur ça pancarte, il n’y a que le nom et numéro de téléphone de sa compagnie. Je trouve ça étrange comme publicité, mais bon, je suis en Inde. S’il n’y avait pas un taxi qui devait venir me chercher, je lui aurais probablement demandé son tarif.
22h00, toujours pas de taxi
Je panique un peu. Trop en fait. Je sais qu’au pire des cas, j’irai prendre un taxi officiel et irai dans n’importe quel hôtel.
Je refais des rondes de pancartes. Pas de nouvelles. Mais attends. Tu as changé toi. C’est tes cheveux, c’est ça ? Ah non… Des boucles d’oreilles ? Non plus… ah !!! Tu as maintenant un nom et je l’aime ce nom. Michaël Gagné. Mes yeux le perçoivent, mais mon cerveau l’interprète comme un soulagement immense. Ça fait bien 15 minutes que je passe devant cet homme qui m’attend. Il s’excuse de son retard. Je m’excuse de ne pas l’avoir vu hahahah. Mais dans ma tête, je me dis : mais pourquoi avait-il affiché sa pancarte AVANT d’y inscrire mon nom… bizarre. Et la suite l’est tout autant.
Si vous croyez que ce que je publie est intéressant, n’hésitez pas à le partager.
Ceux qui me connaissent bien savent que je n’aime vraiment pas Facebook. J’ai commencé à l’utiliser sous la pression de mes proches lorsque je suis parti en France et avec l’aide précieuse du vin français.
Cependant, bien que je ne l’aime pas beaucoup, c’est un outil communautaire important de nos jours. J’aime ce que je fais. Je suis parti avec plusieurs idées en tête, mais pour le moment, la photo et l’écriture me passionnent. Pas tous les jours, mais c’est ce que j’ai envie de faire le plus souvent. J’aime ce moyen de communiquer ce que je vois, ce que je ressens. C’est un excellent moyen de vous faire découvrir (moi et) l’Autre. Pour moi, c’est un journal de voyage. J’aurai beaucoup de plaisir à relire ceci dans quelques années. La raison principale pour laquelle j’ai décidé d’utiliser un site et non Facebook directement est que le contenu m’appartient. Il est dans une base de données et je peux l’exporter et en faire ce que je veux.
Le contenu et les commentaires me resteront en souvenir. Mais les partages (share) sur les réseaux sociaux* sont utiles. Ils permettent de rejoindre un plus grand public. Et par public, rassurez-vous, je ne fais pas référence au « grand public ». Mais bien aux gens qui me connaissent. J’ai été surpris d’apprendre, récemment, qu’un de mes anciens collègues avec qui je m’entendais vraiment bien n’était pas au courant que j’avais un blog de voyage. Nous sommes pourtant en contact sur Facebook où j’ai publié tous mes articles. Une des raisons est probablement que je publie mes articles en journée ici (donc en pleine nuit au Québec). Donc si la personne ne regarde Facebook qu’une fois la journée de travail terminée, mon article est tellement loin qu’elle ne le verra peut-être pas. Il est donc très intéressant que vous partagiez mes articles que vous aimez en soirée par exemple, pour informer certaines personnes que je n’ai pas contacté personnellement.
Autre point mais de beaucoup moindre importance. Savez-vous que si vous êtes connecté à votre compte Google et que vous faites une recherche, les résultats seront grandement influencés par les partages et +1 des gens de vos cercles (l’équivalent des amis Facebook) ? Donc si vous partagez et signifiez aux réseaux sociaux* que vous aimez mon contenu, il sera plus facilement accessible à votre entourage. Si je dis cela, c’est que je préfère que les gens me trouve que de les harceler avec de la pub pour mon blog. Je n’aime pas l’idée d’insister pour attirer l’achalandage sur mon site, mais je veux que ceux qui auraient de l’intérêt pour mon blog y aient accès facilement.
Je sais que je n’ai pas informé tout mes amis et anciens collègues qui avaient manifesté un intérêt pour avoir de mes nouvelles par internet. SVP, aidez-moi à les contacter en partageant.
Merci beaucoup
*Réseaux sociaux : Est-ce que quelqu’un peut m’expliquer d’où vient cet expression pour décrire les Facebook, Twitter, Google+, … de ce monde ? Pour moi, un réseau social est un réseau social : mes amis, ma familles, mes collègues présent et passé avec qui j’ai des interactions.
Je serai absent du bureau pour une période minimale de 10 jours. Si vous avez des messages urgents, contactez le centre : http://www.setu.dhamma.org/About%20Vipassana.htm
À bientôt.
Bonjour,
Je voulais mettre en place le contenant avant mon départ et me concentrer uniquement sur le contenu lors de mon voyage. J’ai échoué cet objectif. Je dois donc mettre un peu de temps sur les fonctionnalités et l’esthétisme de mon blog. Vous verrez des changements de temps en temps. Vous aurez peut-être d’ailleurs remarqué l’apparition d’une petite section avec de la publicité. Je fais un petit test pour voir si je peux recevoir quelques sous en échange de cet espace d’affichage.
J’aimerais vraiment beaucoup vous entendre sur le site autant sur le contenu que le contenant. Par exemple, ce que vous pensez de la publicité, de la signature sur mes photos, de la trop faible quantité de photos, … J’apprécie les commentaires positifs, beaucoup, mais ceux constructifs le sont encore plus. Ils me permettent de progresser. N’ayez aucune crainte de me vexer.
Michaël
PS: Je sais que je n’ai pas ajouté de contenu depuis mon arrivée en Inde. J’y travaille. J’ai pris beaucoup de notes. J’espère être capable de bien vous faire sentir le(s) choc(s) que j’ai eu dans les premières heures de mon arrivée en Inde. Je dois aussi trier les photos du mariage. J’en ai pris beaucoup. J’espère qu’il y en aura une ou deux acceptables. En attendant, ceux qui veulent voir mes photos du Sri Lanka peuvent consulter mon site Flickr.
Vous savez ce qu’il y avait de bien à l’ère où Internet entrait dans nos maisons par des modems téléphoniques ? La Haute Définition n’existait pas.
Aujourd’hui, tout le contenu vidéo est en HD. Bon OK, j’exagère, mais pour une catégorie en particulier, c’est le cas. Il n’y a jamais assez de détails, de réalisme pour cette industrie. Je parle bien sûr du X (un ou plusieurs).
Parenthèse : À Paris, une amie (ou était-ce son amie ?) m’a dit :
« En Asie du sud-est, si tu veux baiser, il y a deux moyens : Soit tu payes, soit tu te maries. »
Comme aucun des 2 moyens n’est envisageable pour moi, je dois me rabattre sur des moyens plus personnels. Je ne juge en aucun cas ceux qui utilisent ces 2 moyens (ou un seul des deux). Je crois que ce sont 2 situations tout à fait acceptables si correctement encadrées. C’est simplement que je n’ai aucun intérêt à être avec quelqu’un qui n’a pas une attirance pour moi et encore moins de m’attacher à quelqu’un pour la vie.
Fin de la parenthèse.
Imaginez. Après plus d’une semaine en Inde, j’ai enfin obtenu un numéro de téléphone pour mon cellulaire (portable). J’ai aussitôt demandé d’avoir Internet sur ma ligne question de redevenir civilisé. Je n’avais jamais réalisé ce que représentait la technologie 2G. Et bien c’est environ l’équivalent d’un modem téléphonique, mais en moins stable.
Lorsque l’on est assis (ou couché) confortablement dans sa ville occidentale, on ne se pose pas trop la question. Peu importe ce dont on a envie de consommer, on est à quelques clics et à quelques secondes du contenu. Si on a envie de le regarder à nouveau la semaine suivante, on refait la même opération. Internet est une ressource renouvelable.
Ce que je réalise aujourd’hui, à partir de ma chambre d’hotel de luxe (oui, j’ai besoin de faire une petite pause des blattes) avec le Wi-Fi à 10K/s (c’est environ 2 fois aussi rapide qu’un modem téléphonique), c’est que le contenu que je cherche est soit disponible à la demande (streaming), soit disponible en téléchargement en HD. Dans les 2 cas, c’est impossible pour moi de profiter de ce contenu.
Je vous entends : « Mais pauvre Michaël, comment va-t-il survivre ? » N’ayez crainte ! J’ai beaucoup d’imagination et de débrouillardise. Pour la première, je n’ai pas encore oublié certains bons moments passés au Québec avant mon départ. J’ai été bien reçu et j’en garde un excellent souvenir. Pour la seconde, vous pouvez compter sur moi pour utiliser à bon escient chaque bit de chaque connexion qui me tombe sous la main.
Sous peu, j’aurai accès à un contenu limité digne d’un adolescent dans le début des années 90 (avant internet). On n’avait pas besoin de plus à cette époque pour être excité.
Michaël
PS: N’oubliez pas de mettre sur clé USB le contenu volumineux dont vous pourriez avoir besoin lors de votre voyage. Il s’agit d’une chose qui est presque impossible à se procurer sur place.
Détrompez-vous, je trouve encore que mes photos sont pour la très grande majorité « ratées ». Je n’en aime que quelques unes et elles ne sont pas parfaites techniquement.
Un peu comme lorsque j’ai commencé à utiliser Facebook, je me botte le cul pour produire du contenu afin de documenter mon voyage et pour vous faire voir une partie de ce que je vois. Heureusement, cette fois je n’ai pas eu besoin d’alcool pour y parvenir.
Il n’y a aucune prétention dans ce titre. Il est plutôt neutre, mais identitaire. Je ne suis plus un amateur de photographie, un photographe amateur. Encore moins un photographe de talent ou un photographe professionnel.
Je suis photographe*.
J’aime prendre des photos. Les gens disent que je le fais bien. Certains disent que je le fais exceptionnellement bien. Vous êtes mon entourage, que ce soit de passage ou permanent, je considère votre opinion. Je crois que vous êtes des personnes intelligentes et ayant (pour la plupart) un bon jugement. Alors pourquoi ne pas vous faire confiance. Je ne suis pas d’accord avec vous la plupart du temps, mais vous aimez ce que je fais. Peut-être qu’un jour je serai d’accord avec vous. Il ne s’agit pas d’agir différemment, mais de penser différemment.
Je ne suis pas encore à l’aise avec certaines situations. Je ne le suis pas non plus avec mon appareil. Je le suis encore moins avec les résultats. Je crois que je ne le serai jamais, donc j’ai décidé d’être photographe sans qualificatif. Photographe, point. Je sais que je serai toujours insatisfait alors c’est plus simple comme ça.
Peu importe. Je suis photographe et comme avec les autres aspects de ma vie, je vous demande d’être assez honnête avec moi pour me donner des commentaires, des conseils. Même si vous n’êtes pas expert, votre avis m’est important. Un petit courriel est parfait si vous préférez que votre commentaire soit privé.
Je vais probablement être en mesure de rendre disponible quelques photos bientôt. SVP : Donnez-moi vos commentaires positifs ou constructifs. J’en ai besoin.
* Définitions :
«Le photographe est celui qui ” prend ” une photographie avec un appareil photographique. Il en est généralement considéré comme l’auteur parce qu’il en construit l’apparence comme tout artiste.»
http://fr.wikipedia.org/wiki/Photographe
« Personne qui pratique la photographie comme amateur ou comme professionnel. »
Source : http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/photographe/60450